Zone ventilée

Le robot reste silencieux quelques instants puis émet un bip similaire au précédent.

" Nous cherchons des caisses qui seraient passées par ici, tu en as vu ? "

" Des gens les ont volé, on nous a dit. "

Le robot reste silencieux puis il se retourne et se remet à rouler pour s'éloigner.

Aaron le suit.

Akemi se redresse et le suit aussi, tout en restant sur ses gardes.

Le robot roule, il semble éviter soigneusement les petites flaques d'eau et les quelques traces de sang. Il fini par s'arrêter devant un trou, sur une paroi sur la gauche. Celui-ci est juste assez grand pour faire passer des caisses.

Akemi s'arrête devant le trou. Elle le regarde, puis ses yeux descendent vers le petit robot.

" Ils sont partis par là ? "

Le robot émet un léger bip.

" Tu sais combien ils sont ? "

Aaron attend la réponse du robot.

Le robot n'émet aucun bip.

" D'accord. Merci de nous avoir montré où ils sont. "

Elle regarde Aaron puis devant elle. Elle sort ses couteaux et avance lentement dans le couloir, collée au mur et essayant d'être le plus discrète possible.

Aaron la suit, avec son pistolet.

Aaron et Akemi, après avoir avancé sur une trentaine de mètres, commencent à entendre des voix, dans un écho. Les personnes semblent s'exprimer dans un langage qui leur est inconnu.

Akemi continue d'avancer en silence, longeant le mur.

Aaron fait de même, il fait bien attention à où il pose les pieds.

Le duo fini par voir de la lumière puis à voir le reste de la pièce :

Akemi reste collée au mur. Elle jette un regard vers Aaron.

" Qu'est ce qu'on fait ? "

Demande-t-elle à voix basse.

" Le monsieur veut ses caisses, donc il faut qu'on lui ramène, non ? "

" Oui mais là tout de suite. On... Essaye de voir discrètement ? "

" On peut essayer. Je crois pas que je sois très discret. "

Akemi hoche la tête.

" On peut au moins essayer. "

Dit-elle en prenant les devants et en essayant de s'approcher discrètement.

Akemi commence à s'approcher discrètement, malheureusement, ce n'est pas vraiment son fort. Elle fini par taper dans un tuyaux en métal qui traînait sur le sol, dans la pénombre.

La discussion entre les deux inconnus s'arrêtent subitement.

Aaron s'arrête, il a toujours son arme de sortie et pointée vers le sol pour l'instant.